Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

Epigraphik

Epigraphik est, après Hypertextura,  la deuxième itération de l’atelier de création typographique passé/présent qui consiste à questionner les formes contemporaines au filtre d’un corpus documentaire ancien. Cette fois-ci, nous avons travaillé à partir d’une collection d’estampages issue du fonds de l’HISOMA, Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux de Lyon, en collaboration avec Michèle […]

Epigraphik est, après Hypertextura,  la deuxième itération de l’atelier de création typographique passé/présent qui consiste à questionner les formes contemporaines au filtre d’un corpus documentaire ancien.

Cette fois-ci, nous avons travaillé à partir d’une collection d’estampages issue du fonds de l’HISOMA, Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux de Lyon, en collaboration avec Michèle Brunet, responsable du laboratoire et professeure de littérature et d’épigraphie grecques.

Suite à l’analyse des documents du corpus, trois paramètres issus des caractéristiques de l’écriture lapidaire ont été pris en compte :

  1. Les signes en eux-mêmes (leur sens, l’intention graphique et informative).
  2. Le rapport des signes au support par la prise en compte d’une dimension matérielle de l’écriture (et son évolution dans le temps).
  3. Le rapport du support au contexte (stèle, linteau, pierre votive, etc.) et à l’environnement.

Cette réflexion s’est développée graphiquement et en volume donnant lieu à une production divergente riche autant sur le plan sémantique que technique. L’ensemble des recherches a été ensuite présenté aux étudiants en épigraphiques grecques de Michèle Brunet et a été perçu en définitive comme une série de démonstrateurs pertinents des caractéristiques de l’écriture lapidaire, adoptant ainsi un statut involontaire mais bienvenu de documents de médiation.