Avez-vous déjà vu un déchet ? Évidemment…
Vous êtes-vous déjà intéressé à ce dernier ? Et qu’en avez-vous fait ? Dans mon mémoire, je traite de notre perception du déchet au travers de l’étude scientifique de ce dernier (la rudologie).
En partant du constat qu’il ne fait qu’être (un résultat normal), je cherche à comprendre comment il peut aussi être abject, que ce soit par des rituels, pouvant provenir d’ancêtres très lointains, pour des raisons d’hygiène ou parce qu’ils sont la part rejetée de nous-même à laquelle on ne veut pas faire face. En même temps que de nous refléter il nous dépasse jusqu’à nous rendre impuissant face à lui-même.
Essentiel pour certains, repoussant pour d’autres, ou même dangereux, il a quelque chose qui nous échappe. Bien qu’inexistant dans la nature, mais non propre à l’Homme, nous sommes la seule espèce à non seulement avoir perdu le contrôle de nos restes, mais à les avoir laissé dégrader notre environnement. Pourtant, quand nous parvenons à l’intégrer dans notre système, le déchet n’est qu’une matière première, parfois élément socialisant, au potentiel de matière précieuse.
Par son absence totale, nous ne serions rien. Par sa présence totale, nous serions submergés avant d’être anéantis.
Ceci n’est pas un déchet.
Avez-vous déjà vu un déchet ? Évidemment… Vous êtes-vous déjà intéressé à ce dernier ? Et qu’en avez-vous fait ? Dans mon mémoire, je traite de notre perception du déchet au travers de l’étude scientifique de ce dernier (la rudologie). En partant du constat qu’il ne fait qu’être (un résultat normal), je cherche à comprendre […]