Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

Les belles lettres

Troisième itération de l’atelier de création typographique passé-présent à la suite d’HYPERTEXTURA (à partir du Textura de Gutemberg) et d’EPIGRAPHIK (à partir du corpus Epigraphique grec de l’HISOMA). Nous nous sommes intéressés cette année à d’autres formes typographiques délaissées et mal-aimées : les caractères ornementaux, précisément ceux issus du fonds Jules Maciet de la Bibliothèque […]
lettres ornées

Troisième itération de l’atelier de création typographique passé-présent à la suite d’HYPERTEXTURA (à partir du Textura de Gutemberg) et d’EPIGRAPHIK (à partir du corpus Epigraphique grec de l’HISOMA). Nous nous sommes intéressés cette année à d’autres formes typographiques délaissées et mal-aimées : les caractères ornementaux, précisément ceux issus du fonds Jules Maciet de la Bibliothèque des Arts décoratifs de Paris et du fonds documentaire du Musée de l’imprimerie de Lyon.

L’ornement typographique est un élément qui embellit une page ou la reliure d’un ouvrage typographique. On le retrouve dans le caractère même de la composition, mais aussi sous forme de filet, de vignette et de cliché séparés. Cet art est lié à celui de la gravure sur bois, redécouverte par les Anglais à la toute fin du 17e siècle, et dont la mode arrive en France dans le deuxième quart du 18e siècle par le biais de Jean-Micel Papillon et de son élève Nicolas Caron, ainsi que par Vincent Le Sueur (1668-1743). Dans l’histoire de la création graphique, l’ornementation typographique a connu diverses fortunes . Elle a été portée aux nues par des mouvements comme les Arts & Crafts ou rejetée par d’autres comme le Bauhaus. Après avoir longtemps disparu du paysage graphique, elle effectue aujourd’hui un retour en force spectaculaire.

Les objectifs du projet consistaient à développer une recherche typographique ouverte, diversifiée et contemporaine et à faire émerger un propos graphique cohérent et porteur. À l’issue de cette première phase, les étudiants étaient invités à extrapoler leurs propositions vers un projet complémentaire et collectif : le projet Kebablight.