Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

Personne porterait ça

Au sein de deux vestiaires qui tirent leur richesse de la variété des formes qui les composent, est explorée la question de «l’immettable ». Qu’est-ce que l’importable, et qu’en reste-t-il une fois exploité par la mode? Il est également question de comprendre, par la mise-en-scène photographique de ces formes supposées ingrates, comment cet univers s’en […]

Au sein de deux vestiaires qui tirent leur richesse de la variété des formes qui les composent, est explorée la question de «l’immettable ». Qu’est-ce que l’importable, et qu’en reste-t-il une fois exploité par la mode? Il est également question de comprendre, par la mise-en-scène photographique de ces formes supposées ingrates, comment cet univers s’en saisit afin d’en faire des objets de mode et d’image.

Les différents statuts des clichés révèlent le déplacement de curseurs qui valorisent tour-à-tour l’absurde, la morbidité, le sexuel…et dont cette savante «Boite à images » est l’arbitre. Le rôle du designer étant de manipuler ces valeurs, de les doser, pour susciter le désir. Cette démarche schizophrène et autoréférente a donc pour vocation de décrypter la machine « mode » et ses contradictions par sa pratique, de créer des images comme supports de recherche pour les déconstruire et les remettre en question. La mode est cet éternel système à récupérer, qui se saisit de tout ce qui l’environne pour faire image, faisant de la transfiguration un geste récurrent.