L’assise est un mobilier. Cela signifie que l’objet assise possède en lui la faculté d’être mobile. Or, malgré sa potentialité au mouvement, l’utilisation d’une assise induit l’arrêt du corps qui en fait l’usage. C’est en suivant ce paradoxe, entre l’arrêt et le mouvement, que ce mémoire s’articule. Avec une société qui prône l’ hyper-mobilité, mais qui en même temps immobilise des usages dans l’espace public, la place et les fonctions de l’assise sont remises en question.
Observer la manifestation de l’arrêt et du mouvement autour de l’assise dans la ville, va nous permettre ainsi de comprendre son évolution dans notre société.
Le rapport spécifique au design, de la position assise qui différencie l’homme de l’animal, permet d’ancrer la recherche avant d’aborder la typologie de l’objet, l’environnement dans lequel elle s’inscrit, sa capacité à figer des symboles ou encore la médiation qu’elle est capable d’instaurer.