En reprenant les caractéristiques d’une ambiance, nous convenons qu’une ambiance n’est pas un environnement en soi, elle se dégage du milieu dans lequel on se trouve. Les animaux ne peuvent ressentir l’ambiance d’un espace car celle-ci fait intervenir nos sens alliés à notre imagination et expérience. Une ambiance se compose de trois notions qui fonctionnent en parallèle : la socialité, la sensorialité et la spatialité. Actuellement nous vivons dans un monde d’ambiances, tout est ambiance, avec une multitude d’atmosphères distinctes où chacune se compare à une enveloppe, une bulle qui nous environne et nous plonge dans son univers. Toutes ces bulles qui se juxtaposent forment ce que l’on nomme une écume. Le designer ne peut plus réfléchir comme si un espace manquait d’ambiance. Il ne crée qu’une l’ambiance dans de l’ambiance. Nous distinguons deux types d’ambiance : une spectaculaire qui place le visiteur en tant qu’observateur passif et une phénoménologique plaçant le visiteur en tant qu’acteur de l’atmosphère. Or nous créons de l’ambiance à différentes fins mais toujours dans le but d’insuffler une émotion particulière ou inciter un comportement. Il est alors important de réfléchir à cette notion comme actrice de nos comportements. La place délicate du designer d’espace dans ce contexte est alors réinterrogée.
l’Ambiance
En reprenant les caractéristiques d’une ambiance, nous convenons qu’une ambiance n’est pas un environnement en soi, elle se dégage
du milieu dans lequel on se trouve. Les animaux ne peuvent ressentir l’ambiance d’un espace car celle-ci fait intervenir nos sens alliés à notre imagination et expérience. Une ambiance se compose
de trois notions qui fonctionnent […]