De prime abord, on pourrait penser que le quotidien est anodin. Une analyse plus fine laisse entrevoir que sa force
va au-delà de la première lecture peu désirable qu’on peut se faire de la notion. Nos objets, rituels et usages familiers
révèlent éloquence et justesse lorsqu’on aiguise notre regard.
La dimension affective de l’artefact va faire de lui un véritable vecteur de présence.
Le designer est bien évidemment concerné par ce design de l’évidence. Il doit se saisir de ces opportunités afin de
mettre en place des méthodologies pour appréhender des phénomènes presque imperceptibles et ainsi capter les territoires à fort potentiel dans les champs du design.
Quels sont les mystères sous-jacents de la vie quotidienne?
Comment rendre compte de l’aspect ambigu du quotidien, entre routinier et fantastique ?