Actuellement, la mort est au cœur de nombreux changements dans notre société occidentale. La mort se fait à la foi tabou et criante dans l’espace public, intime et universelle, effrayante et nécessaire, etc. : les dichotomies y ayant trait s’expriment de diverses manières, dans des contextes variés.
Ce mémoire a été l’occasion de travailler sur la mort, et plus spécifiquement d’axer mes recherches autour du processus de deuil. Le recul de la religion dans la société occidentale aujourd’hui ne signifie pas pour autant le recul des spiritualités et des croyances, mais il questionne la dissolution de l’accompagnement apporté par les institutions. En effet, autrefois, la religion et l’organisation mise en place par la communauté donnaient un cadre au deuil et l’individu se tournait vers le groupe pour faire face à la mort d’un proche.
Mais les pratiques, rituels, contextes et acteurs du deuil évoluent. Comment, dès lors, le designer peut devenir un nouvel acteur des problématiques liées au deuil, par exemple en apportant des solutions hors du cadre religieux ?