Au travers de la langue, valeurs et mythes sont reflétés et véhiculés. Vestiges d’une époque où la supériorité du mâle sur la femelle constituait une croyance bien ancrée, de nombreux aspects de notre langage entérinent le sexisme ordinaire. La notion même de genre est construite socialement en partie par nos mots-images. Comment fonctionnent ces mécanismes ? Comment le culturel mime-t-il le naturel ? Quelle est la marge de manœuvre de l’individu face aux codes de la société dans laquelle il ou elle évolue?
Manipulateurs des signes et des mots, quelle est la place du designer dans le processus de la naturalisation du genre? Peut-il proposer des alternatives? Armé des nouveaux moyens de communication et de création collective, de nouvelles voies pour un activisme pédagogique semblent s’ouvrir.