Déplions la carte et prenons le temps d’observer cette société bien huilée où rien n’est laissé au hasard. Ces pointillés et ces lignes, ce sont les périmètres définis d’avance de nos espaces quotidiens. Hors de question de sortir de la ligne rouge, on vous voit.
Cette mise à plat du monde permet une organisation du territoire en quadrillage, où l’individu est surexposé voire son comportement pisté. Toute chose a sa place et n’en
bouge pas. L’oeil cartographique ne laisse pas de marge de manoeuvre et cet outil de maîtrise du territoire et de colonisation a fait ses preuves par delà les siècles.
Mais peut-il devenir un outil d’émancipation? Par nos habitudes et trajets quotidiens, nous contribuons chaque jour à la bonne marche des choses. Et si nous voulions prendre un chemin de traverse?