Dans le cadre des productions industrielles du cinéma hollywoodien, l’accent et l’origine d’un personnage (sonore, oral, invisible, donc) est bien souvent appuyé par le graphisme, par la couleur, la lumière… Tout ne passe pas par le son. S’agit-il alors d’une commodité graphique, choisie par le réalisateur/directeur de la photographie, afin de faire comprendre à son spectateur que tel personnage est différent des autres, comme une autre lecture, visuelle ? Il y a t-il des redondances, voire même une grammaire graphique de l’évocation visuelle de l’accent ? Comment le cinéma catégorise-t-il le monde en différents niveaux de langue, du standard à l’exotique ? Questionner ces choix codifiés à priori utilisés comme outil anodin permettent en réalité d’apprécier la vision du monde de l’épicentre culturel que sont les États-Unis.
Avez-vous déjà remarqué la manière dont le cinéma américain s’adresse à son public et représente le monde ?
Dans le cadre des productions industrielles du cinéma hollywoodien, l’accent et l’origine d’un personnage (sonore, oral, invisible, donc) est bien souvent appuyé par le graphisme, par la couleur, la lumière… Tout ne passe pas par le son. S’agit-il alors d’une commodité graphique, choisie par le réalisateur/directeur de la photographie, afin de faire comprendre à son […]