A l’ère du toc et des matériaux de synthèse, le bijou n’est plus toujours extrait du monde terrestre et minéral. Autrefois objet de culte, le bijou contemporain se dépossède de son caractère sacré pour devenir un accessoire fantaisie.
Micro-monde en soi, le bijou est pourtant un fragment d’immensité qui s’arbore au plus près de l’intime.
Un entrelacs de souvenirs archaïques, de matériaux bruts et de matériaux de synthèse se recompose, chargé d’une nouvelle énergie. Il restitue l’empreinte à l’état sauvage de paysages perdus et imaginaires à la fois terrestres et cosmiques.
Délivrés de la pesanteur, les objets semblent léviter sur le corps et dans l’espace, talismans de synthèse, fragments fossiles mystérieux d’une sacralité perdue.