La promesse principale de la réalité virtuelle est celle d’une coupure nette du monde, d’une existence alternative. Le projet Shelter utilise cette interruption comme une potentielle protection, un refuge face aux stimulis extérieurs vécus trop intensément par les personnes autistes et pouvant mener à un effondrement complet, le meltdown.
Il existe autant de variantes de l’autisme que de personnes touchées, c’est pourquoi l’expérience, immersive, se veut entièrement personnalisable : c’est à ce stade, celui de la personnalisation et du paramétrage, qu’il est nécessaire d’intégrer l’accompagnant·e. Dans un second temps, le·a patient·e trouve, dans son casque VR, un environnement interactif destiné à lui procurer une sensation de calme et à faciliter un retour à la normale.
Un échantillon d’espaces virtuels est proposé, introduisant un principe d’imbrication d’environnements et de navigation au sein de ceux-ci. Ce projet, dans l’état actuel des choses, se veut le démonstrateur de son propre potentiel.