Au Japon, artisanat et design côtoient une culture du divertissement plus légère: pachinko, karaoké, mangas, le kawaii, et les produits dérivés dont les gadgets. En Occident, le gadget est méprisé, incompris, et n’existe que sous le seul prétexte de l’utilité, toutefois très relative. Il joue un rôle ambivalent en accomplissant un tour de prestidigitation fascinant.
A partir d’une expérimentation hybride naissent des rencontres improbables : la matière plastique se pare d’espaces compartimentés mettant en forme la matière textile. Le packaging industriel se juxtapose au furoshiki (technique japonaise traditionnelle d’emballage en tissu japonais). Articulés autour d’un dialogue des contraires, l’un et l’autre parviennent à se compléter, créant une gamme de matières sculptées, étranges et impraticables.