Prendre sa tente, attraper son sac à dos et partir. Sur un coup de tête. Partir. Sans savoir où aller ni de quoi le chemin sera fait. Devenir Globe Trotteur…
Si la tente nourrit un imaginaire de robinsonnade, exaltante pour ceux qui ont la chance de la choisir, elle met également cruellement en lumière la situation de ceux qui la subissent, les indésirables, ces migrants repoussés aux frontières de la vi(ll)e, invisibles dans ces camps de fortune.
Plutôt que de fermer les yeux sur les conditions difficiles de ces espaces impensés et provisoires, comment sortir des clichés ancrés dans notre société et agir pour mieux accueillir ces habitants réfugiés?
Véritable couteau suisse, La Trotteuse, dispositif mobile, embarcable et acheminable vers les camps, se déploie pour devenir un endroit de rencontres, de partage : un espace de vie. Elle contribue aussi à tisser un lien entre ces lieux et notre cité.