Lors de leur exode vers d’autres pays, la santé des migrants est mise à rude épreuve. Les travailleurs sociaux m’ont appris que le manque de suivi, la barrière de la langue ainsi que la peur d’être fiché, tracé, compliquent souvent la prise en charge médicale.
Par une approche humaine et dans le respect de l’identité des réfugiés, mon service vient soutenir les dialogues entre patients et soignants dans les centres de soin.
Un boîtier contenant des tests de détection de maladie est équipé d’une puce permettant au réfugié de conserver ses données de santé. Une base lectrice combinée à une tablette les décode et une application les matérialise par des pictogrammes que l’on peut garder confidentiels, présenter au médecin, ou assembler en une phrase pour faciliter l’échange entre deux langues.