Les expériences des confinements de 2020-21 liés à la crise sanitaire ont permis de reconfigurer notre consommation du numérique, jusqu’à se voir totalement naître au digital. 22 ans plus tard, le numérique alimente toujours l’obsession de montrer la meilleure version de soi. Cette nouvelle façon d’exister nous pousse en tant que designer à questionner et expérimenter l’être numérique.

Le projet Biolimit+ interroge par le design spéculatif le besoin actuel de la représentation formelle singulière de la figure humaine, s’inspirant des codes esthétiques définis par les canons de beauté sur les réseaux sociaux. Cet outil permettrait de designer de nouvelles chairs numériques grâce à un algorithme et de les intégrer au réel. Conçu comme un laboratoire de recherche, c’est une exploration de ce que pourrait être la figure post-humaine en 2043.