Les idéologies trans-humanistes et post-humanistes bouleversent la manière dont nous utilisons notre corps et dont nous le représentons. Elles permettent, en proposant une nouvelle enveloppe corporelle, d’appréhender une néo-sexualité et de bousculer la notion d’érotisation d’un corps.
En entrant dans une ère post humaine, le corps érotique actuel disparaît pour laisser place à un post-érotisme qui serait en adéquation avec un nouvel organisme humain, sa nouvelle matérialité et sa nouvelle malléabilité.
Mon travail se présente par la recherche d’un univers fictif et prospectif qui tente de redonner au corps une possibilité érotique en renouant un contact corporel et sensitif voué à l’échec.
Les différents scenarii mis en place s’inscrivent dans un univers futuriste, empreint d’étrangeté, dans lequel la notion d’un corps post humain est centrale. J’imagine un futur dans lequel le corps « post-organique » est multiple. Il se compose de fragments, de membres modifiables, décomposables et repositionnables. C’est un corps en formation qui redéfinit notre rapport à l’autre.