Á l’heure où tout devient apparence, représentation et superficialité, qu’en est-il de notre rapport à l’exposition ? C’est à cette question que j’ai voulu répondre, en repensant la scénographie de « Picasso, baigneuses et baigneurs », qui aurait débuté au musée des Beaux-Arts de Lyon ce 18 mars 2020.
J’ai ainsi souhaité me rapprocher d’une délicatesse spatiale dans l’expographie en soulevant des problématiques liées à l’invitation, la progression, la distanciation et finalement à l’attention portée à chaque regardeur.
C’est grâce à l’analyse du lieu évoquant par sa fonction ou son sujet l’expression même d’un espace du délicatement, que l’éveil des sensations peut exister sans basculer dans le sensationnel.