Notre monde nous impose un mode de vie trop rapide. Comme anesthésiés, nous n’avons plus d’emprise et de regard sur notre environnement. Le réveil peut passer par le recours à l’angoisse, qui accroît notre vigilance et nos capacités d’analyse. De plus, cette sensation peut être source de plaisir, dès lors qu’elle est ponctuelle, mesurée et non imposée. Il s’agit d’intervenir dans l’espace urbain, sur des lieux qui présentent des qualités anxiogènes latentes. La scénographie exacerbe l’angoisse ressentie pour la sublimer. L’objectif est de proposer une expérience spatiale déstabilisante qui interpelle notre zone de confort et donne du relief à l’instant vécu. Cette démarche vise à favoriser les temps de pause, le temps d’un projet évènementiel. Ce projet s’inscrit comme exemple, dans l’évènement « les Quais du Polar » à Lyon.