Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

L’essaim s’immisce

Ce qui nous est montré est, je pense, une façon directe de nous donner l’exemple, de modéliser notre pensée et nos émotions, et de ce fait nos comportements. Dans la volonté de m’écarter de la vision dominante largement diffusée, je tente de rééquilibrer nos imaginaires en proposant des images qui ont pour destin de s’imposer […]

Ce qui nous est montré est, je pense, une façon directe de nous donner l’exemple, de modéliser notre pensée et nos émotions, et de ce fait nos comportements. Dans la volonté de m’écarter de la vision dominante largement diffusée, je tente de rééquilibrer nos imaginaires en proposant des images qui ont pour destin de s’imposer à la vue de tous•tes, offrant une dimension parallèle où les comportements sorores sont la norme.

Un essaim de femmes reprend possession collectivement de l’espace jusqu’à l’incarner et le redéfinir. Le temps d’un rituel, elles performent une chorégraphie oscillant entre perception et adoption de gestes. A la frontière du jour et de la nuit, elles s’installent dans l’espace public entre chien et loup, la vision se trouble. 

Les corps imagés et collés font offices d’outils pour incarner la sororité, permettant un pas vers une adelphité rêvée ou du moins proposant la possibilité de son existence comme combat contre la société actuelle.

Contact :  rosalie.mazars@gmail.com
06 59 27 33 58

 

 

What is shown to us is, I believe, a direct way of setting an example for us, of modelling our thoughts and emotions, and thus our behaviours.
In an attempt to step away from the dominant vision that is widely broadcast, I try to rebalance our imaginations by proposing images that are destined to be seen by everyone, offering a parallel dimension where sisterly behaviour is the norm.
A swarm of women collectively take possession of space until they embody and redefine it. During a ritual, they perform a choreography oscillating between perception and the adoption of gestures. In-between day and night, they settle down in the public space whilst vision becomes blurred. The printed and pasted bodies are used as tools to embody sisterhood, allowing a step towards a fantasised adelphity or at least proposing the possibility of its existence as a fight against the current society.