Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

Les filles d’Arethuse

Le récit unique de notre culture populaire, artistique et publicitaire présente la jeunesse féminine comme objet de désir, fruit des fantasmes et des regards patriarcaux. Ces séries d’images et les portraits de Lise, Mina, Élise et Léa -des jeunes filles de 17-18 ans avec qui j’ai travaillé ont été créés à partir d’une démarche dialogique, […]

Le récit unique de notre culture populaire, artistique et publicitaire présente la jeunesse féminine comme objet de désir, fruit des fantasmes et des regards patriarcaux. Ces séries d’images et les portraits de Lise, Mina, Élise et Léa -des jeunes filles de 17-18 ans avec qui j’ai travaillé ont été créés à partir d’une démarche dialogique, qui leur offre de la visibilité en portant leur parole. En les accompagnant dans une prise de conscience de ce qu’implique «être jeune femme» aujourd’hui, elles racontent leurs expériences sociales et psychologiques et la manière dont elles sont considérées et perçues.
Elles apportent en retour des regards féminins sur un nouveau référentiel de représentations visuelles. Ils exposent des individualités plurielles au sein de l’iconographie de la jeune fille. Les modalités de construction des images ainsi que les rapports entre le regard photographiant et le modèle sont requestionnés.

Contact : lucie.bouvet1@gmail.com
https://www.instagram.com/luciebouvet/ @luciebouvet

 

 

The unique narrative of our popular, artistic and advertising culture presents figures of young women as objects of desire and the fruits of patriarchal fantasies. These series of images, and the portraits of Lise, Mina, Élise and Léa – 17/18-year-old girls with whom I worked –
were created from a dialogical approach, which offers them visibility by carrying their words. Accompanying them in an awareness of what « being a young woman » implies today, it allows them to relate their social and psychological experiences and the way they are considered and perceived by society.

They bring in return a female gaze on a new visual vocabulary of representations. They expose plural individualities within the iconography of the young woman. The modalities of construction of the images as well as the relations between the photographic look and the model are questioned.