« Bonjour madame, posez le bas, écartez les jambes, laissez-vous faire. »
C’est ainsi que peut se résumer usuellement un examen gynécologique. Il est souvent vécu comme un mauvais moment à passer, où les gestes qui sont produits y sont à la fois insupportables mais acceptés. Or cet examen fait partie intégrante de la vie des femmes, si l’on estime qu’elles s’y rendent chaque année à partir de la puberté.

Mon projet pense l’expérience gynécologique du point de vue des femmes de sorte qu’elle soit moins intrusive et plus respectueuse de l’individualité de chacune. Elle prend en compte la pudeur, l’appréhension mais aussi l’incompréhension que peut engendrer cette situation si particulière où le corps est dénudé, statique et vulnérable. Il s’agit de (re)donner sa place à la patiente et de la rendre active de son suivi gynécologique afin de l’envisager comme une opportunité d’en apprendre plus sur elle et son corps.