Les recherches sur le cerveau nous permettent de comprendre que nous sommes des êtres plastiques, capables de solliciter et de générer de nouvelles connexions entre certains de nos neurones en fonction de nos expériences, de notre éducation et de notre environnement.

 

J’ai tenté de traduire cette plasticité par des interventions sur des espaces existants, a priori inadaptés aux pratiques. Par exemple, la Montée de la Grande Côte à Lyon, rue en pente, présente de nombreux problèmes de rythmes, de rencontre, de pause… Suite à l’observation des usages et du comportement des usagers, j’ai cherché à organiser des modules de montée, de descente, d’arrêt, croisements de pratiques individuelles et fréquentes.

 

Il s’agit d’une démarche expérimentale qui recherche l’adaptation de l’espace aux multiples situations rencontrées in situ.