L’urgence et l’accélération de toutes choses sont une partie intégrante de notre société occidentale. Elles prennent différentes formes : l’urgence comme résultat d’une situation de crise (covid, crise environnementale…), ou une urgence du quotidien causée par la disruption économique, ou bien une urgence créée artificiellement comme dans le domaine de la création, afin d’espérer booster le travail des concepteurs…
On mesure l’enjeu de s’extraire de cette accélération permanente, la lenteur alors semble un moyen de se retirer de ce phénomène dommageable. Mais au-delà de ralentir, l’enjeu se porte plutôt sur la question du rythme, même si le rythme n’est pas nécessairement lié à une décroissance de la vitesse.
Le designer est soumis à un impératif d’efficacité et de programmation. Ce mémoire a pour objectif de prendre du recul sur les valeurs temporelles et sociales que la société véhicule et d’accepter en tant que concepteur et de les remettre en question.
Ainsi, analysons ces valeurs pour vérifier si elles sont porteuses d’un travail fécond en design. Ne pourrait-on pas aller jusqu’à penser que la paresse est plus créative ?
L’accélération de nos sociétés occidentales est-elle favorable au processus de création du designer ?
Le processus de création et son rapport au temps
L’urgence et l’accélération de toutes choses sont une partie intégrante de notre société occidentale. Elles prennent différentes formes : l’urgence comme résultat d’une situation de crise (covid, crise environnementale…), ou une urgence du quotidien causée par la disruption économique, ou bien une urgence créée artificiellement comme dans le domaine de la création, afin d’espérer booster […]