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Le monde professionnel, aujourd’hui en pleine mutation, laisse place à de nouvelles formes de travail : free-lance, « libertariat », slasher, travail en ligne… Le travail devient poreux, multiforme et de plus en plus complexe. Cela montre une volonté forte d’appropriation, notamment dans la manière de concevoir sa temporalité. Pourtant, celle-ci n’a jamais été remise en question.
À travers la création de plusieurs outils, je pose des hypothèses sur ce qu’est le travail aujourd’hui. Entre recherche de sens et volonté prospective, ces expériences permettent de questionner notre rapport au travail et le futur de celui-ci en amenant une manière de repenser sa forme. Une collaboration avec Maud Dégruel, fondatrice d’ArtéLabor, m’a permis de developper ces expérimentations et de comprendre les réalités et questions que soulève le travail contemporain.
The professional world has been transforming and new forms of work have appeared : freelancers, slashers, online workers… Work has become porous, taking on various and more and more complex forms. That shows a huge desire of appropriation, in particular in the conception of work temporality. But, this temporality has never been called into question. Through the creation of several tools, I made assumptions about what is work today. These experiences, somewhere in-between the search of meaning and the desire of prospection, allowed me to question our relationship to work and its future while envisaging work forms in different ways.
Thanks to the collaboration with Maud Degruel, the founder of the company ArtéLabor, I developed those experimentations and understood the realities and questions that contemporary work has raised.