Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

Vitesse

L’occupation est constante, et nous pousse à subir nos rythmes de vie, plus qu’à les maîtriser. Remettons en question notre rapport au temps et à sa rentabilité constante face aux rythmes humains. Les lieux de transit sont des territoires évidents, puisqu’ils sont le réceptacle quotidien des mobilités et de la vitesse exacerbée. La gare en […]

L’occupation est constante, et nous pousse à subir nos rythmes de vie, plus qu’à les maîtriser. Remettons en question notre rapport au temps et à sa rentabilité constante face aux rythmes humains.
Les lieux de transit sont des territoires évidents, puisqu’ils sont le réceptacle quotidien des mobilités et de la vitesse exacerbée. La gare en particulier que l’on souhaite rendre rentable, utile au maximum est un espace qui devient du temps, plus que de l’architecture. Régit par les horaires, sans pourtant que la notion du temps soit vraiment prise en compte, la gare devient une machine de vitesse insensible, infatigable, hors des rythmes humains. Les lieux de transit sont témoins du tournant que prennent nos modes de vie, démesurés, oppressants, individuels. Dans cette obsession de ne pas perdre de temps, comment retrouver une échelle humaine, une possibilité de variation de rythmes, de rencontres dans la gare?