Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

(Ré)exister

On ne lui avait pas demandé son avis depuis des années...

En France, la précarité, le sans-abrisme, on en parle. Mais mesure-t-on toujours ce qui se cache derrièreces mots ? Qui y a-t-il derrière ces visages ?
Les sociabilités ordinaires et les échanges sociaux confirment la personne comme être singulier. L’échange nous offre donc cette sensation d’exister, que nous pouvons perdre dans l’isolement. Dans le cas des personnes à la rue, le lien à la société est rompu et les interactions se font rares, voire sont inexistantes. L’exclusion a donc des effets dévastateurs sur la conscience de soi et fait ressortir, chez les sans-abri, le besoin intense de se raconter.
Alors, de quelle manière cette parole se dépose-t-elle ? Émerge-t-elle par l’intermédiaire de médiations ? Si tel est le cas, quelles formes prennent-elles ? Comment peuvent-elles accompagner une prise de parole, la valoriser ou lui donner du poids ? Quels sont les éléments qui pourraient faire obstacle à l’expression et à la diffusion de cette parole ?