Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués Lyon

École Supérieure d’Arts Appliqués La Martinière Diderot

Vers d’autres passages

Le cimetière est le seul endroit où reposent les défunts. Celui-ci n’offre pas toujours un cadre propice au recueillement, surtout quand il ne propose qu’un mur des souvenirs froid et impersonnel aux proches des disparus incinérés. Pour rompre avec ce cadre établi, j’ai choisi de situer au parc de La Feyssine un lieu de recueillement […]

Le cimetière est le seul endroit où reposent les défunts. Celui-ci n’offre pas toujours un cadre propice au recueillement, surtout quand il ne propose qu’un mur des souvenirs froid et impersonnel aux proches des disparus incinérés.

Pour rompre avec ce cadre établi, j’ai choisi de situer au parc de La Feyssine un lieu de recueillement plus approprié.  Exploitant les potentialités de cet environnement paysager, je propose une échappée physique et spirituelle dans le parcours qu’entreprend la personne endeuillée. Cette traversée inattendue conduit vers des urnes pensées comme des lanternes posées dans le paysage. Spirituelles la nuit, elles s’éclairent d’une fine lueur pour une représentation symbolique de l’âme du défunt.

Mon mémoire, qui portait sur l’inachevé en architecture, montrait que fatalement toute architecture est « en devenir », de part ses usages et le temps qui agit sur elle. Les sites funéraires entreraient dans cette thématique par leur intégration dans un environnement animé.

 

« La dureté de la vie qui se termine réside probablement dans le sentiment d’inachevé souvent ressenti tel Moïse contemplant la terre promise sans jamais pouvoir l’atteindre.» Jean Leonetti, C’est ainsi que les hommes meurent, Conclusion – Penser la mort-Penser la vie, avril 2015.